Salarié du privé ou fonctionnaire, le rachat de crédit aide tous les particuliers


Souvent on estime que les fonctionnaires sont des privilégiés qui ne connaissent pas la précarité, et ne ressentent que très peu les effets de la crise. Or nombre d’entre eux ont des emplois précaires, en CDD, ou des salaires modestes. Un rachat de crédit peut les aider à mieux gérer leur budget.

Le rachat de crédit est une opération financière qui peut intervenir comme une aide précieuse pour de nombreux particuliers, qu’ils soient salariés du privé ou du public. En effet, en permettant de rassembler l’ensemble de ses dettes et emprunts en un nouveau prêt unique, il leur est possible de bénéficier d’un nouveau taux d’intérêt, plus avantageux, et de jouer sur la durée de ce nouveau crédit. Ils peuvent ainsi voir le montant des mensualités à rembourser diminuer considérablement. De plus la gestion de budget est grandement facilitée. Pour peu que l’on fasse par la suite preuve de sagesse dans ses dépenses, il devient bien plus simple de gérer ses finances au quotidien. Le rachat de crédit se veut donc un outil utile pour sécuriser sa situation financière, qui convient aux retraités, aux jeunes couples, aux ménages en difficulté, aux salariés du privé comme à ceux du public.

Car il ne faut pas oublier qu’un emploi dans la fonction publique ne met pas automatiquement à l’abri des difficultés financières. Si le reflexe courant veut que l’on associe automatiquement fonctionnaire et sécurité de l’emploi, il y a aussi dans la fonction publique des gens qui exercent des métiers simples, sont agents des services techniques, auxiliaires de puériculture, surveillants de l’administration pénitentiaire, agents de la police municipale… et gagnent un revenu modeste. On trouve aussi dans la fonction publique des agents contractuels, qui ne bénéficient pas de la fameuse sécurité de l’emploi : s’ils exercent bien un emploi de fonctionnaire, ils sont cependant embauchés en CDD, pour une durée maximale de trois ans, renouvelable une fois. S’ils n’obtiennent pas le concours permettant la titularisation, ils devront alors trouver un nouvel emploi. C’est une situation précaire, qui ne facilite pas les projets à long terme. Un projet de loi doit d’ailleurs être examiné prochainement au Parlement, afin de réduire la précarité de ces contractuels de la Fonction publique : le ministre de la Fonction publique François Sauvadet souhaite  voir s’engager une procédure accélérée afin de garantir une adoption définitive du texte avant la fin février. Ce texte devrait permettre la titularisation de près de 40 000 agents, et l’obtention de CDI pour 100 000 agents actuellement en CDD.