Le secteur immobilier est un véritable pilier de notre économie. Secoué par la crise financière, le marché résidentiel a accusé une sévère dégradation.

Au fil des mois, le marché s’est en effet peu à peu figé sous l’effet de la crise conjoncturelle, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien.
Globalement, aucun secteur n’a été épargné par cette baisse d’activité.
Aussi, les dispositifs mis en place par l’état n’auront pas permis de relancer durablement un secteur sensiblement affaiblit par le poids de la conjoncture.

En 2010, les perspectives d’améliorations du secteur immobilier sont assez faibles.
La tendance des prix s’oriente toujours à la baisse malgré le recul important des taux d’emprunts.
Restaurer la solvabilité des ménages est un point essentiel pour relancer le marché en profondeur.
De nombreux ménages peinent en effet à réunir un apport financier personnel suffisant pour réaliser leur projet immobilier. La hausse inconsidérée de la pierre durant les années 1997 à 2007 pèse évidemment aujourd’hui. Avec la hausse du chômage, une part importante de primo accédants se retrouvent affectés.

Comme nous l’avons constaté au cours des derniers mois, de nombreux propriétaires se sont refusés à revoir leur prix à la baisse, pour des raisons purement psychologiques. Le marché s’est ainsi sensiblement figé.

En d’autres termes, peu d’évolutions devraient intervenir au cours de cette année. Le regain d’activité tant attendu, et pronostiqué par certains acteurs de l’immobilier ne semble pas encore tout à fait en mesure de se dessiner.

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