8 mars 2010 : journée de la femme – Les femmes, côté coeur


Contrairement aux idées reçues, les maladies cardiovasculaires touchent davantage les femmes que les hommes. Elles sont chez les femmes, la première cause de mortalité avec 8,5 millions de décès par an dans le Monde, soit un tiers de la totalité des décès féminins. Pour quelles raisons sont-elles plus touchées que les hommes ? Y-a-t-il des moyens d’agir pour lutter contre cet état de fait ?

En moyenne, les maladies cardiovasculaires touchent les hommes 10 ans plus tôt que les femmes, protégées par les œstrogènes avant la ménopause. Cependant, le nombre de décès des femmes par infarctus avant 65 ans est deux fois supérieur à celui des hommes.

En effet, les femmes, avant un certain âge, bien que les principaux facteurs de risques sont aujourd’hui clairement identifiés : tabagisme, antécédents familiaux, ménopause et post-ménopause, embonpoint, hypertension artérielle, diabète, excès de cholestérol, inactivité physique, stress…, ne sont pas conscientes de leur risque cardiovasculaire, et par conséquent n’opèrent pas à un changement de leur mode de vie, essentiel à la santé de leur cœur.

En outre, chez les femmes, les signes cliniques des accidents cardiovasculaires peuvent totalement différer de ceux constatés chez les hommes. En cas d’infarctus du myocarde, la douleur thoracique fulgurante chez les hommes pourrait être moins intense chez les femmes. Moins bien diagnostiquées et moins bien prises en charge en cas d’accident cardiovasculaire, les femmes ont des chances de survie largement inférieures à celles des hommes.

Cet état de fait n’est pas irrémédiable et il est important d’agir dès maintenant. En effet, il est possible de se préserver des maladies cardiovasculaires avec quelques mesures simples : la première serait de cesser de fumer, le tabagisme constituant le risque majeur pour les maladies cardiovasculaires, d’adopter une alimentation équilibrée, pratiquer régulièrement une activité physique, faire évaluer fréquemment sa tension artérielle et son taux de cholestérol.

À propos de la Fondation Cœur et Artères

Reconnue d’utilité publique, la Fondation Cœur et Artères soutient la recherche et la prévention des maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (diabète, obésité, excès de cholestérol et hypertension artérielle…).

Aujourd’hui, la fondation finance de nombreuses recherches qui ont pour but d’aboutir à de nouveaux traitements thérapeutiques permettant de sauver des vies. Nous nous appliquons également à informer, prévenir et donner les clés qui permettent à chacun de mieux se protéger contre les maladies cardiovasculaires.

Reconnue d’utilité publique, la Fondation Cœur et Artères fait appel aux partenariats avec les entreprises, au mécénat, ainsi qu’aux dons des particuliers.

Pour en savoir plus sur la Fondation Cœur et Artères et les maladies cardiovasculaires : www.fondacoeur.com

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Focus sur les maladies cardiovasculaires

Ces maladies représentent aujourd’hui un enjeu crucial de Santé Publique puisqu’elles constituent la première cause de mortalité dans l’ensemble des pays développés et n’épargnent plus les pays émergents. Chaque année, en France, les maladies cardiovasculaires représentent : 120 000 infarctus du myocarde par an, 130 000 accidents vasculaires cérébraux par an induisant 180 000 décès par an.

On prévoit même, vieillissement de la population aidant, une hausse de 50% du nombre de cas d’insuffisance cardiaque et d’infarctus au cours des 25 prochaines années si rien n’est fait. Derrière cet ensemble des maladies cardiovasculaires, se cachent en effet plusieurs pathologies métaboliques qui favorisent leur développement, parmi lesquelles certaines sont en particulière expansion :

– L’obésité : Entre 1987 et 1996, l’obésité a augmenté d’environ 45 % dans l’Hexagone. En 2020, près de 20 % de la population française sera classé dans le groupe « obèse » (Inserm, Institut National de la santé et de la recherche médicale), contre 9,5 % en 2002. La jeunesse française, longtemps «protégée » face à cette épidémie, est à son tour touchée avec plus de 13% des enfants et adolescents présentant aujourd’hui une obésité ou un surpoids On dénombrerait en particulier aujourd’hui en France 16% d’obèses dans la classe d’âge des 7-12 ans, alors qu’ils n’étaient que 5% en 1980.

– Le diabète : 2,5 millions de Français sont atteints de diabète de type 2 avec une augmentation de 3,2 % par an du nombre de diabétiques constatée entre 1998 et 2000. En 1985, 35 millions de personnes dans le monde souffraient de cette maladie. En 2000, quinze ans plus tard, le chiffre dépassait les 150 millions et devrait atteindre 300 millions d’ici à 2025, soit 5,4 % de la population mondiale.

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