Une agence de communication à Genève peut-elle encore être considérée comme « full services »?


La communication offline a depuis de nombreuses années démontré qu’elle était une affaire de spécialistes. A l’heure où le digital multiplie à son tour les spécialisations online, la recherche d’une couverture totale de

prestations en communication auprès de la même enseigne apparaît de plus en plus comme une gageure.

Les professions qui ont présidé depuis de nombreuses années à l’élaboration de concepts en communication ont été le concepteur-rédacteur, le directeur artistique, le media planner, le consultant en marketing et le graphiste à Genève ou ailleurs. Les grandes années de la publicité sont toutefois maintenant révolues.

Si la signature d’une marque reste essentielle, la puissance créatrice d’une bonne accroche a été passablement malmenée par la nouvelle hégémonie des moteurs de recherches sur notre système d’information. Google ne comprenant pas encore, malheureusement, l’ironie ou le second degré, le langage se modifie et la stratégie des mots clés a le vent en poupe. Ainsi, les rédacteurs d’une agence de communication à Genève se spécialisent dans la rédaction web.

Une agence de communication se doit de regrouper une solide équipe de créatifs. Mais si l’image et l’iconographie sont toujours un des vecteurs principaux de l’adhésion à un message, un clic – le graal, à l’heure du 2.0 – dépend souvent de la grosseur et de la saturation du bouton qui l’appelle, et non de son originalité ou de son esthétique.

Un consultant RP est comme un oiseau de nuit. Discret travailleur de l’ombre, il évite à tout prix les polémiques que n’hésite parfois pas à susciter un community manager pour créer le débat dont les réseaux sociaux raffolent. Comment une même agence de communication à Genève peut-elle concilier de tels antagonismes?

Il est probable que l’avenir orientera la segmentation du marché toujours plus vaste de la communication par mission plus que par technologie. On ne parlera probablement plus d’agence de communication, d’agence web, ou d’agence RP. Il est probable que l’activité se répartissent entre les agences dont la mission est de produire du contenu, que celui-ci soit destiné aux médias traditionnels ou au digital, les agences de RP classique et digital, et les agences de production, spécialisées dans leurs technologies propres. Le print, les apps ou les sites web seront sans doute rendus ainsi plus intéressants. C’est le pronostic de colegram, agence de communication à Genève, qui se voit distinctement se spécialiser dans la création de contenu ces prochaines années.