Maladies cardiovasculaires : attention à la chaleur prévue au mois d’août


D’après les prévisions météorologiques, le mois d’août s’annonce comme le plus chaud de l’année 2010 avec la possibilité d’une canicule qui pourrait avoir lieu entre le 10 et le 20 août prochain. Les vagues de chaleur étant responsables du déclenchement massif d’accidents cardiovasculaires, la Fondation Cœur et Artères se propose de décrypter pour vous ce phénomène et d’évoquer les différents moyens de s’en préserver.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les décès dus aux vagues de chaleur ne sont pas uniquement liés à la déshydratation, au coup de chaleur et à l’hyperthermie. Les fortes températures peuvent aussi aggraver une maladie déjà installée ou contribuer à la déclencher. Ce sont d’ailleurs les maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires, comme l’infarctus du myocarde ou l’insuffisance cardiaque qui provoquent le plus de décès durant ces périodes.

Les vagues de chaleur touchent d’abord les personnes âgées vivant seules et/ou les personnes habitant des logements mal isolés thermiquement et/ou mal ventilés.

Ces périodes de chaleur sont d’ailleurs plus virulentes en ville où les températures sont plus élevées et où la pollution atmosphérique est plus forte. Les fortes chaleurs sont d’ailleurs plus propices à la concentration de l’ozone et au dépassement du seuil recommandé. Et selon une étude sur la pollution atmosphérique et les maladies cardiovasculaires publiée en mai 2010 par l’American Heart Association dans la revue Circulation, la pollution causerait plus de décès liés aux maladies cardiovasculaires qu’aux maladies pulmonaires.

Cela est d’autant plus alarmant que la combinaison de ces deux facteurs, chaleurs intenses et pollution en milieu urbain est explosive et augmente considérablement les risques liés aux vagues de chaleur.

Afin de se préserver des risques liés aux vagues de chaleur, la Fondation Cœur et Artères recommande pendant ces périodes :

– d’éviter les dépenses physiques trop importantes,

– de veiller en permanence à se rafraichir : buvez de l’eau sans attendre d’avoir soif, consommez des repas froids, portez des vêtements légers, prenez des douches et des bains frais sans vous sécher,

– de veiller en permanence à la fraîcheur de son logement en fermant les volets et rideaux pendant la journée.

À propos de la Fondation Cœur et Artères

Reconnue d’utilité publique, la Fondation Cœur et Artères soutient la recherche et la prévention des maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque (diabète, obésité, excès de cholestérol et hypertension artérielle…).

Aujourd’hui, la fondation finance de nombreuses recherches qui ont pour but d’aboutir à de nouveaux traitements thérapeutiques permettant de sauver des vies. Notre mission consiste également à informer, prévenir et donner les clés qui permettent à chacun de mieux se protéger contre les maladies cardiovasculaires.

Reconnue d’utilité publique, la Fondation Cœur et Artères fait appel aux partenariats avec les entreprises, au mécénat, ainsi qu’aux dons des particuliers.

Pour en savoir plus sur la Fondation Cœur et Artères et les maladies cardiovasculaires : www.fondacoeur.com

Pour faire un don à la Fondation :

Par Internet : www.fondacoeur.com/faire-un-don-a-la-recherche.html

Par courrier : Fondation Cœur et Artères – Parc Eurasanté – 256 avenue Eugène Avinée – 59120 Loos (n’oubliez pas de laisser vos coordonnées pour l’envoi du reçu fiscal)

Pour contacter la Fondation Cœur et Artères : contact@fondacoeur.com ou 03 28 16 92 00.

Focus sur les maladies cardiovasculaires

Ces maladies représentent aujourd’hui un enjeu crucial de Santé Publique puisqu’elles constituent la première cause de mortalité dans l’ensemble des pays développés et n’épargnent plus les pays émergents. Chaque année, en France, les maladies cardiovasculaires représentent : 215 000 infarctus du myocarde par an, 140 000 accidents vasculaires cérébraux par an induisant 150 000 décès par an.

On prévoit même, vieillissement de la population aidant, une hausse de 50% du nombre de cas d’insuffisance cardiaque et d’infarctus au cours des 25 prochaines années si rien n’est fait. Derrière cet ensemble des maladies cardiovasculaires, se cachent en effet plusieurs pathologies métaboliques qui favorisent leur développement, parmi lesquelles certaines sont en particulière expansion :

– L’obésité : Entre 1987 et 1996, l’obésité a augmenté d’environ 45 % dans l’Hexagone. En 2020, près de 20 % de la population française sera classé dans le groupe « obèse » (Inserm, Institut National de la santé et de la recherche médicale), contre 9,5 % en 2002. La jeunesse française, longtemps «protégée » face à cette épidémie, est à son tour touchée avec plus de 13% des enfants et adolescents présentant aujourd’hui une obésité ou un surpoids On dénombrerait en particulier aujourd’hui en France 16% d’obèses dans la classe d’âge des 7-12 ans, alors qu’ils n’étaient que 5% en 1980.

– Le diabète : 2,5 millions de Français sont atteints de diabète de type 2 avec une augmentation de 3,2 % par an du nombre de diabétiques constatée entre 1998 et 2000. En 1985, 35 millions de personnes dans le monde souffraient de cette maladie. En 2000, quinze ans plus tard, le chiffre dépassait les 150 millions et devrait atteindre 300 millions d’ici à 2025, soit 5,4 % de la population mondiale.

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Céline Bogaert – Responsable Communication

Tél. : 03 28 16 92 03 – Email : celine.bogaert@fondacoeur.com

  • Est proposé par celine.bogaert |
  • Le 6 août 2010 |
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