J-15 pour la clôture des inscriptions de la seconde édition du Prix de la Croissance Verte Numérique (ou l’innovation numérique au service du développement durable)


Les innovations techniques et notamment l’internet et les nouvelles technologies numériques dites vertes représentent un gisement de croissance pour notre économie. Cette réflexion est à l’origine de la création en 2009 du « Prix de la croissance verte numérique ». Fait remarquable, le prix est le fruit de la collaboration entre les entreprises, leurs syndicats et associations professionnelles les chercheurs et l’Etat. Ces acteurs ont en effet souhaiter valoriser les initiatives innovantes : le MEDEF et la Fédération Française des Télécoms – en collaboration avec ACIDD* – ont ainsi proposé la création d’un prix national qui a trouvé toute sa place dans le « Plan France Numérique 2012** » et dont le succès de la première édition justifie déjà l’organisation de la seconde.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont essentielles pour conjuguer croissance économique et développement durable : organiser le travail à distance, optimiser les transports, le e-commerce, dématérialiser les procédures administratives, réduire la consommation énergétique des bâtiments, permettre aux consommateurs de piloter la consommation énergétique du foyer, développer une économie qui émet peu de carbone….
L’Etat (ministère du Développement durable, secrétariat d’Etat à la Prospective et au développement de l’économie numérique, l’ADEME et OSEO), les entreprises (MEDEF, Alliance TICS, Fédération Française des Télécoms, Fédération des industries électriques, électroniques et de communication (FIEEC) et Syntec informatique), les chercheurs (Institut Télécom), les acteurs de l’innovation (Caisse des Dépôts, Cap Digital) et ACIDD** se sont ainsi associés pour l’organiser.
Claudie Haigneré, présidente d’universciences, préside le jury
Ce partenariat exceptionnel est l’illustration que l’innovation technique et économique est l’un des enjeux clés du développement durable et que les entreprises peuvent jouer pleinement leur rôle et engager leurs responsabilités.

« Nous entrons dans la civilisation des technologies communicantes. Agissons pour  qu’elle soit aussi celle du développement durable. Les entreprises ont un rôle majeur à jouer, développant souvent avec les milieux académiques, des activités créatrices d’emplois et richesses, qui émettent moins de gaz à effet de serre, consomment moins de ressources. C’est une ambition positive, celle d’un partenariat de tous pour accélérer les changements en cours.
C’est tout l’esprit du Prix de la croissance verte numérique : collaborer pour mettre les technologies numériques au service du développement durable »
.Gilles Berhault Président ACIDD , Président du Comité 21, Délégué développement durable, direction scientifique de l’Institut Telecom

*ACIDD : Association communication et information pour le développement durable.
**Plan France Numérique 2012 : plan de développement de l’économie numérique destiné à préparer la «France numérique» à l’horizon 2012.
***COSEI : Comité stratégique des éco-industries.

Les objectifs
• Récompenser l’invention, la création, le développement de technologies numériques au service du développement durable.
• Diffuser les bonnes pratiques et les nouvelles technologies grâce à l’exemple.
• Faciliter le démarrage de nouveaux marchés dans les domaines «  TIC / DD ».
• Remettre un prix honorifique à 5 acteurs qui, dans leurs catégories, ont atteint de façon exemplaire un des objectifs visés : inventer, créer, expérimenter, développer des technologies numériques au service du développement durable (économie bas carbone, bâtiment intelligent, mobilités durables, économie localisée, diminutions de l’empreinte des TIC, réseaux intelligents de gestion d’énergie-smart grids, innovation…).

La participation est réservée aux entreprises ayant leur siège social en France, ou filiale française d’un groupe étranger.

Cinq catégories pour 5 lauréats
1. Le prix Numérique et développement durable de l’entreprise

qui aura fait progresser nettement ses objectifs en matière d’environnement grâce aux TIC (efficacité énergétique, ou climat, ou bâtiment, ou mobilité durable…). Cette catégorie est ouverte à tous les secteurs d’activités sauf les entreprises du secteur du numérique (fabricants, éditeurs, opérateurs de télécommunication, prestataires de service).
2. Le prix PME de l’innovation numérique pour le développement durable
de l’entreprise qui aura inventé, crée ou développé des solutions ou des services à base de technologies numériques. Ce prix vise notamment la mise en exergue des « start up » engagées dans la mise au point de technologies au service du développement durable.
3. Le prix Entreprise du numérique éco engagées
de l’entreprise des TIC, tant matériel que réseaux que services et usages, pour sa démarche qui vise la réduction de l’empreinte environnementale de ses produits et services.
4. Le Prix « Enseignement supérieur et recherche »
Il s’agit de récompenser des initiatives issues du monde la recherche et de l’enseignement. Ce sont des projets et des réalisations de laboratoires de recherche, de juniors entreprises… toute sorte d’innovation : étudiants, jeunes chercheurs, entreprises incubées
5. Le Prix coup de cœur
Il récompense une initiative originale, curieuse, passionnante. Le jury a toute liberté pour ses règles d’attribution
Le calendrier du Prix 2010
• Juin 2010 :
lancement de la 2ème édition et ouverture des candidatures
• 1er octobre : clôture des candidatures (à minuit)
Mardi 23 novembre à 18h00 : Remise des prix à l’auditorium du MEDEF

Le Palmarès 2009

Grand Prix 2009 Numérique et développement durable : Bouygues Immobilier

-Prix 2009 PME de l’innovation numérique pour le développement durable : Watt Éco

– Prix 2009 Entreprise du numérique et développement durable : Alcatel Lucent

-Prix Enseignement supérieur et recherche : École des Mines de Nantes

-Coup de coeur Prix 2009 de la croissance verte numérique : Greenext

Les co-organisateurs
L’Etat :
Commissariat au développement durable, MEEDDM, le Secrétariat d’Etat à la Prospective et au développement de l’économie numérique, Délégation aux usages de l’Internet, l’ADEME, OSEO…
Les entreprises : MEDEF et les Fédérations du secteur TIC et informatique (Alliance TICS, Fédération Française des Télécoms, FIEEC, Syntec Informatique).
Partenaires expertises : Institut Telecom, Cap Digital, Caisses des Dépôts
Organisation et pilotage

ACIDD (www.acidd.com) est une association à but non lucratif dont la vocation est de contribuer à accélérer la diffusion des idées et outils novateurs répondant aux enjeux de développement durable, de créer des liens entre les individus et les réseaux, d’expérimenter de nouvelles formes de collaborations et de communication et de faciliter la concrétisation de projets de développement durable. Fondée en 2000 et présidé par Gilles Berhault, ACIDD compte aujourd’hui 350 membres, emploie 7 permanents et 4 collaborateurs extérieurs. Ses bureaux sont situés à La Bastidonne (Luberon), Paris et Grenoble.
ANNEXE
Tout au long de l’histoire de l’humanité, les technologies ont dessiné et fait évoluer l’organisation de nos sociétés. Aujourd’hui, les nouvelles technologies, et notamment celles de l’information et de la communication (TIC) ouvrent la voie à des modèles de société plus durables. Sensibiliser les acteurs du développement durable, de la société de l’information et des nouvelles technologies à la pertinence d’une collaboration et au rapprochement de leurs problématiques met en lumière des enjeux bien réels :
Les TIC sont une chance pour l’environnement
Elles permettent d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, des transports, elles fondent de nouvelles conceptions de l’urbanisme et de la mobilité… Elles offrent des solutions aux grands défis qui se présentent à nous. Elles sont cependant fabriquées avec des matières très polluantes et consomment toujours plus d’énergie. Les TIC peuvent accompagner le développement tout en contribuant à limiter ses impacts sur l’environnement, à la condition que des bilans globaux soient réalisés et que l’éco-conception des TIC progresse.
L’usage des TIC modifie profondément nos modèles économiques et nos façons de travailler
Les échanges internationaux sont facilités, les tissus relationnels s’étendent de manière exponentielle, l’organisation des connaissances est devenue un enjeu majeur. Les TIC sont un secteur économique très dynamique en Europe et les « clean-technologies » sont promises à un bel avenir. Appliquer les principes du développement durable dans le secteur des TIC est une chance unique d’instaurer  une « low-carbon economy ».
Les TIC redessinent les territoires
Internet peut relier les territoires même les plus enclavés au monde global. Internet a également un rôle très fort à jouer sur le local : en rapprochant les acteurs locaux répartis sur le territoire, il fait évoluer l’organisation des territoires eux-mêmes et permet la constitution de boucles locales. Internet est donc un moyen de nous ouvrir aux enjeux globaux et de trouver des solutions locales.
Les TIC et le web 2.0 modifient la pratique de la démocratie
en réorganisant les niveaux de parole des citoyens et des experts.
Les TIC bouleversent l’éducation et la formation
L’enjeu est moins l’accumulation de connaissances que la capacité à traiter l’information. De nouveaux outils, plus interactifs, apparaissent. Ce constat pose le problème de l’appropriation de ces techniques par les enseignants et de l’éducation critique des enfants et des adolescents à la société de l’information.

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