Des intervenants prestigieux à la table ronde pour les 5 ans d’ENACO


5 ans, cela n’est pas si fréquent pour une entreprise ! ENACO a préparé pour honorer son anniversaire une table ronde sur le thème « Good to Great » en partenariat avec l’Institut Régional de Développement pour sa soirée Créateurs d’Avenir. Dirigée par Eve Chegaray, journaliste de BFM Académie, la table ronde a réuni Xavier Dura, PDG de Nocibé, Thierry Dujardin, Directeur adjoint de l’IRD, Hélène Lejeune, PDG d’ENACO et Andy Di Paolo, Doyen associé de Stanford University. Les intervenants ont mis en avant leurs points de vue sur ce thème : comment devenir une grande entreprise ?

ENACO a commémoré ses 5 ans avec un tournant majeur de son développement : la concrétisation d’un partenariat exclusif avec Stanford University pour la distribution de cours en e-learning. C’est, pour ENACO qui compte aujourd’hui 3000 étudiants, 20 formations et 58 salariés ; le premier pas de son programme vers le « Great ». Inspirée du l’oeuvre de Jim Collins, Good to Great, réception avait pour désir de bousculer les discours convenus sur le développement d’entreprise en France. Trop peu d’entreprises françaises arrivent à s’accroître sans être rachetées par de grands groupes ou sans perdre leur identité, leurs valeurs et leur culture d’entreprise : or c’est un enjeu décisif pour la stabilité de l’économie française et pour espérer sortir de la crise. De nos jours, seulement une entreprise sur deux parvient à passer les 5 ans et bien peu aboutissent à une taille significative (sans même parler d’ETI).

Hélène Lejeune a plébiscité ce thème pour illustrer les 5 ans de son entreprise, mais aussi parce qu’il est impératif de discuter des véritables questions des entreprises qui cherchent à monter en puissance : s’organiser rapidement, ne pas être gênées par les contrôles administratifs, avoir un groupe flexible. Aujourd’hui, ENACO vient de fêter son cinquième anniversaire mais la PDG se pose nécessairement la question du développement ultérieur de son entreprise. ENACO est engagée en tant qu’ entreprise, mais aussi en tant qu’école à travers la formation « Management des Organisations » développée en partenariat avec l’université de Stanford. Celle-ci traite d’ailleurs les points indispensables à la l’exécution de la stratégie d’entreprise en action, comme le leadership, l’organisation et la motivation des groupes dans la société.

Les intervenants ont croisé leurs arguments autour de quelques questions : quel élément permet aux sociétés de franchir le fameux cap des 5 ans ? Quels sont les clés de réussite ou au contraire les difficultés au développement des entreprises en France ? Est-ce que les entreprises implantées à la Silicon Valley retrouvent les mêmes difficultés ? Comment Stanford University a pu voir émerger des start-up devenues des multinationales ?

Thierry Dujardin a débuté en évoquant le soutien de l’IRD au développement des entreprises : l’IRD a disposé au milieu de sa stratégie un suivi actif et personnalisé aux chefs d’entreprises. Xavier Dura a d’ailleurs encouragé les quelques 150 chefs d’entreprise présents à soutenir les jeunes « créateurs d’avenir ».

Andy Di Paolo a quant à lui eu des dires très motivants, en évoquant non seulement la dynamique entrepreneuriale californienne, mais aussi en traitant le besoin d’une équipe partageant les désirs des entreprises. L’entrepreneuriat n’est pas exclusivement l’affaire du chef d’entreprise, c’est une mentalité et une nécessité partagée. A la question : à quoi tient le triomphe de Stanford University, avec ses start-up devenues des multinationales, ses 19 prix Nobel sortis de ses rangs, Andy Di Paolo répond : « Stanford déteste la médiocrité ». Eve Chegaray a d’ailleurs cité la première phrase du livre de Jim Collins, de la soirée : « le bien est l’ennemi du mieux » !

Andy Di Paolo n’a pas hésité à dire que dans la Silicon Valley, les salariés, très engagés dans la vie de leur entreprise, travaillent parfois jusqu’à 70 heures par semaine ! Il a accentué également sur le fait que se tromper et endurer une faillite d’entreprise n’est pas inacceptable, que c’est valorisé sur le marché du travail. A la question, « qu’est ce qui vous a amené à travailler avec ENACO ? » Andy Di Paolo a réutilisé ses arguments précédents en évoquant l’ambition, la dynamique et le sérieux de la start-up du nord. Il s’est remémoré que, tout comme Stanford a utilisé les pierres de Saint Maximin depuis maintes années pour structurer ses nouveaux bâtiments universitaires en Californie, avec ce partenariat avec ENACO, c’est une partie de Stanford University qui vient s’implanter en France !

La soirée s’est ensuite déroulée autour d’un cocktail convivial où les discussions initiées se sont poursuivies bon train…

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ENACO
Hélène Lejeune
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