Pourquoi les réseaux des entreprises sont vulnérables


Rueil-Malmaison, le 7 juillet 2011. Kaspersky Lab, éditeur reconnu de solutions de sécurité informatique, présente les résultats d’une étude réalisée par son équipe Global Emergency Response Team (GERT), un pôle de conseil au service des entreprises utilisatrices de ses produits. Les données recueillies auprès de celles-ci mettent en lumière les principales erreurs qui, en matière de sécurité informatique, exposent une entreprise à des risques.

Alexey Polyakov, responsable de l’équipe GERT de Kaspersky Lab, commente : « Par le passé, notre équipe de support aux entreprises a reçu des plaintes sans rapport avec les fonctionnalités de nos produits. Par exemple, certains clients se sont plaints que nos produits ne parvenaient pas éliminer tous les virus d’un réseau. Après une rapide analyse, nous avons découvert que les produits détectaient et éliminaient bien les programmes malveillants, mais que ces derniers ne cessaient de revenir, encore et toujours. C’est ainsi qu’au cours des 12 derniers mois, en nous mobilisant aux côtés de notre clientèle d’entreprises, nous avons observé que la majorité des incidents liés à des virus se produisent en raison d’une sous-estimation des problèmes de conception ou bien de faiblesses passées inaperçues dans la politique de sécurité des entreprises. »

Ce qui peut rendre un réseau d’entreprise vulnérable

La principale erreur consiste à méconnaître les droits d’accès pour le partage réseau, responsables de 35% des incidents. Il peut s’agir d’un partage ouvert avec des droits configurés en « accès complet » pour tous sur un serveur de fichiers interne ou sur le poste de travail d’un utilisateur, par exemple pour un espace public partagé où tous les documents sont stockés. Tôt ou tard, cela peut constituer une importante source de propagation de malwares dans toute l’entreprise.

Les malwares modernes tirent parti des vulnérabilités existantes. Un réseau dépourvu ne serait-ce que d’un seul correctif de sécurité peut se trouver gravement en danger. Ce problème est, du reste, le plus fréquent au sein des PME comptant moins de 500 utilisateurs, car ces entreprises ne disposent pas des compétences suffisantes, voire ignorent purement et simplement l’installation des correctifs. Cette erreur est à l’origine de 25% des incidents.

L’utilisation de plusieurs solutions antimalwares hétérogènes (15% des incidents) peut conduire à une situation dans laquelle il devient difficile de neutraliser les attaques, notamment si l’une des solutions ne fait pas preuve de suffisamment de réactivité, les retards pouvant parfois se chiffrer en jours, en semaines ou même en mois. Durant cet intervalle, la solution issue d’un autre éditeur peut certes détecter et éliminer le malware en question, mais uniquement sur la partie du réseau qu’elle surveille, le reste n’étant pas à l’abri des attaques. Alexey Polyakov conclut : « Selon notre expérience, les administrateurs de sécurité passent beaucoup de temps à essayer de diagnostiquer et résoudre un problème en compagnie des services de support de divers éditeurs. »

Un environnement partiellement protégé (15% des incidents) correspond à l’installation d’une solution antimalware sur une partie du réseau, laissant les autres ressources sans défense.

La vulnérabilité des firmwares (5% des incidents) peut être exploitée par des attaquants si les administrateurs de sécurité négligent de vérifier si des correctifs sont nécessaires sur les équipements tels que les routeurs, pare-feu et autres appliances réseau.

Enfin, une autre erreur relativement peu fréquente (5% des incidents tout de même) consiste à croire que les logiciels téléchargés sur le Web sont toujours parfaitement sains.

Comment en finir avec ces erreurs et que faut-il prendre en compte dans la conception de la politique de sécurité informatique d’une entreprise ? Vous trouverez les réponses dans une présentation d’Alexey Polyakov intitulée « Corporate Incidents: Lessons Learned. Common and Avoidable Security Policy Mistakes for IT Management » donnée en juin dernier lors du Kaspersky Lab International Technology Press Tour à Malaga en Espagne. Cette présentation est disponible ici au format PDF.

A propos de l’équipe GERT

GERT est un nouveau service de conseil s’adressant aux entreprises utilisatrices des produits de Kaspersky Lab. Sa vocation est d’aider les entreprises à identifier et pallier les erreurs en matière de politique de sécurité ainsi que les attaques de malware qui en résultent, d’effectuer des analyses a posteriori et de prodiguer des conseils sur les politiques de sécurité. GERT est une équipe internationale répartie entre deux principaux sites, à Moscou et à Seattle (Etats-Unis).

A propos de Kaspersky Lab

Fondé en 1997, Kaspersky Lab, éditeur international de solutions et de services de sécurité, protège plus de 300 millions d’utilisateurs à travers le monde.

Ses solutions, destinées à un usage privé et professionnel, s’appuient sur le laboratoire où travaillent de nombreux « malware-doctors » parmi les plus réputés à l’échelle internationale.

24 h sur 24 h, 7 jours sur 7, les experts de Kaspersky Lab analysent, traitent les codes malicieux et développent les antidotes proposés aux utilisateurs via des mises à jour toutes les 45 minutes.

Les technologies développées par Kaspersky Lab assurent la protection contre les programmes malveillants et la sécurité totale des informations, qu’elles soient stockées sur serveurs, postes de travail ou encore appareils mobiles.

Les laboratoires de tests indépendants, qui mesurent les performances des technologies disponibles sur le marché, ont confirmé à maintes occasions la supériorité des solutions conçues par Kaspersky Lab, retenues par plus de 120 acteurs majeurs de la sécurité informatique.

En 10 ans, Kaspersky Lab est devenu un leader mondial, présent dans plus de 60 pays. Kaspersky Lab compte près de 2000 employés à travers le monde, dont plus de 700 chercheurs et développeurs, et dispose de bureaux en Russie, en France, en Allemagne, en Australie, au Benelux, au Canada, en Chine, en Corée du Sud, en Espagne, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie, au Japon, aux Pays-Bas, en Pologne, en Suède…

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