La robotique sera-t-elle à l’origine de la troisième révolution industrielle


Dans le quotidien des consommateurs ou dans les entreprises industrielles, les robots semblent voués à prendre le contrôle. Cependant, par rapport aux autres grandes puissances, l’industrie française affiche un retard préoccupant. Rien qu’en comparaison avec nos voisins italiens ou allemands, l’écart est considérable puisque dans les usines françaises, on recense seulement 33 000 robots industriels contre près du double en Italie et plus du quintuple en Allemagne avec 166 000 unités.

Pour donner un nouvel élan à la France et la robotique de service, le gouvernement a lancé son plan France Robots Initiatives. Ce dispositif ambitieux vient de franchir une autre étape cruciale avec la mise en place d’un fonds de capital-risque dénommé « Robolution Capital ». En outre, le salon Innorobo à Lyon durant les 18, 19 et 20 mars, a été l’occasion de réaffirmer ce programme comme une de ses priorités. Cette enveloppe de 80 millions d’euros a été partagée équitablement par les secteurs public et privé.

Partie intégrante de ce projet de grande envergure, il existe un plan s’adressant tout particulièrement aux PME, visant à les doter de robots afin de leur permettre d’augmenter leurs marges et produire une plus forte valeur ajoutée. Grâce au soutien du plan « Robot Start PME », ce sont plus de 250 entreprises volontaires de moins de 250 personnes qui disposeraient d’une partie financement nécessaire pour se lancer.

Dans cet esprit, les robots futuristes ne représentent pas l’unique catégorie éligible à l’aide. Les automates capables d’augmenter le rendement et la qualité de la production, ou d’éviter un travail pénible ou dangereux aux opérateurs, sont tout autant concernés. Ils sont d’ailleurs attendus de multiples branches comme la santé, la surveillance, les services à la personne, etc.

Toutefois, pour rester dans la course, les entreprises doivent dépasser le stade de la simple mise aux normes de leur outil de production, et passer à une stratégie plus agressive. Et cela commence par cesser de voir les robots comme une menace pour l’emploi, une idée reçue qui freine l’adoption des robots aussi bien auprès des dirigeants que des employés.

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a largement insisté sur ce fait, arguant que le secteur a besoin de ces investissements pour augmenter sa compétitivité et éviter de délocaliser.

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